Un titre évocateur qui pourrait pourtant mériter une introduction

Le monde du travail, siège de la lutte de classe sur fond de bienveillance d’apparat :

  • pousser les salariés qui ne sont pas le « cadre » via un licenciement transactionnel, une rupture conventionnelle sous contrainte,
  • un PSE (Plan Social Economique), un PSE déguisé, un APC (Accord de Performance Collective), un accord de rupture conventionnelle collective, les propositions fictives de mission, les mises au placard,…
  • utiliser des méthodes violentes de sélections des futures sorties (la fameuse liste noire Adecco)
  • des politiques RH agressives

Autant de méthodes qu’utilisent les employeurs pour ne garder que les éléments « compétitifs », les essorer, les isoler pour leur aspirer toute leur énergie.
Le monde du travail est cruel, ce n’est pas pour rien si la racine lexicale vient du latin « tripalium ».

D’anciens salariés des « ressources humaines » reconvertis ont écrit nombre d’ouvrages sur le sujet (la machine à broyer…), des artistes humoristes, chanteurs…) dénoncent ce qu’ils considèrent comme une forme de déshumanisation de la relation de travail.

Vendeur de viande ?

On fait :

  • du forfait: avec qualité, pénalité de retard, risques de perte
  • de la régie forfaitisé (contrat centre de service et catalogue de services), durée limitée, engagement de résultat très ponctuel, pas de linéarité de la charge sur la durée, investissement en temps et en argent impactant sur le rythme de travail des consultants, qui seront mis allègrement sur du CIR ou en intermission, temps pendant lequel ils devront aussi faire leurs pointages SX, leurs notes de frais, consulter leur mail.
  • de la régie

On peut être emmené à aller chez un client sans rien avoir à faire de la journée ou être mis sur des missions éloignées de nos compétences, la capacité d’adaptation des consultants sauve les apparences.

Est-ce que ça a empêché notre employeur de recourir à des dispositifs de mise à la porte, de mise au placard ou autres ?

Les chiffres ne disent pas le contraire, suivant la manière de les interpréter… Il faut bien en croire ses oreilles quand on entend des propos : « ben si regardez, il y a autant de ruptures conventionnelles que l’an dernier, et c’est le salarié qui la demande ».

Anciens salariés Modis ou salariés actuels sous pression, contactez nous pour :

– nous informer de votre situation

– échanger sur les moyens de lutte.

Ca y est, c’est officiel

L’indemnité complémentaire, versée par l’employeur en plus de l’Indemnité sécu ne tient plus compte de l’ancienneté.

L’ordonnance modifie l’Article

L-1226 -1

L’article 1er lève certaines conditions prévues dans le droit commun pour le versement de l’indemnité complémentaire aux allocations journalières, afin d’en faire bénéficier de manière égale les salariés, quelle que soit par exemple leur ancienneté, tant pour ceux qui bénéficient d’un arrêt de travail dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 (notamment ceux qui font l’objet d’une mesure d’isolement, d’éviction ou de maintien à domicile, ainsi que ceux qui sont parents d’un enfant de moins de seize ans faisant lui-même l’objet d’une telle mesure, et qui se trouvent, pour l’un de ces motifs, dans l’impossibilité de continuer à travailler), que pour ceux qui sont en situation d’absence au travail justifiée par une incapacité résultant de maladie ou d’accident.

De plus, la restriction des salariés pouvant bénéficier de cette indemnité complémentaire, à savoir les salariés travaillant à domicile, aux salariés saisonniers, aux salariés intermittents et aux salariés temporaires, est levée.
Un décret peut aménager les délais et modalités de versement de cette indemnité.

2 réponses
  1. Mathieu
    Mathieu dit :

    Bonjour,
    Et pour l’activité partielle sur les consultants en intercontrat, ça va durer encore longtemps ?
    Modis compte payer le complément de salaire à 100% ou il faut continuer à se serrer la ceinture ?

    Répondre
    • CGT Modis
      CGT Modis dit :

      Bonjour,
      On en saura plus à l’issus du CSE exceptionnel de vendredi 11 juin (pour l’effectivité de l’AP de mai à juin 2021). Pour l’instant le CSE n’a pas validé cette AP sur cette période sans complément du salaire à 100% pour tous les consultants (les seuls concernés depuis octobre 2020).

      Répondre

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